mardi 14 décembre 2010

Comment devient-on conteuse ?

Chaque histoire est une histoire particulière, pour ma part,
j’ai commencé à conter très tôt puisque je racontais des histoires à mes poupées. Je pense qu’elles ont été un auditoire attentif mais que je me suis un peu améliorée depuis car, maintenant, j’ai beaucoup de plaisir à intégrer les réactions du public dans mes récits.
 Je suis passionnée par la diversité et aussi l’universalité de l’imaginaire des peuples, je souhaite que cette diversité soit préservée et j’espère convaincre de son importance  en contant des histoires qui nous viennent des cinq continents. Je choisis les contes de mon répertoire parmi ceux qui peuvent toucher tout un chacun par leur poésie, leur sagesse et leur savoir concernant  les rapports humains, les liens avec les règnes de la nature et la dimension spirituelle de la conscience humaine, toutes choses qui, à mon avis, sont universelles.
Pour bien raconter, il faut comprendre le sens profond de ce que l’on raconte, cela implique des choix  de vie qui me permettent de rester proche de la nature, de respecter un rythme qui laisse un grande écoute à l’imagination, à la vie intérieure. Je consacre beaucoup de temps aux enfants, aux amis, aux rencontres ce qui est une façon de rester en cohérence avec les beaux messages que transmettent les histoires que je raconte.
Je m’intéresse à la symbolique des contes, à l’anthropologie, à la pédagogie et aussi à l’écologie. Grâce à mes voyages et parce qu’en France nous avons encore la chance de pouvoir rencontrer des personnes riches d’autres cultures, je suis en contact avec des gens d’un peu tous les horizons, c’est ce qui me permet d’évoluer dans ma compréhension du monde.
Après avoir choisi les contes dont j’enrichirai mon répertoire, je les réécris toujours, et puis, je fais le travail de la conteuse  pour me les « mettre en bouche » et surtout dans le cœur, ce qui est le vrai sens de l’expression « savoir par cœur ». Ensuite, je les interprète à partir de ma sensibilité, en espérant que ceux qui les écouteront pourront les mettre « dans leur baluchon » et qu’ils les aideront à tracer au mieux leurs chemins…
Comme les écrivains, les conteurs sont souvent des personnes qui ont fait toutes sortes de métiers, ce qui est une excellente façon de connaître ses semblables…Pour ma part, j’ai fait des choses aussi différentes que d’ encadrer des tableaux, peindre de la faïences, tisser et coudre des vêtements, accueillir et accompagner des enfants ou des jeunes en difficulté, monter des spectacles avec des comédiens amateurs, créer ou animer une bibliothèque, enseigner le français à des adultes ou des enfants étrangers, apprendre à lire et à écrire à des enfants français vivant en Chine et j’ai même vendu des pots sur le grand marché de Rungis ! Partout, j’ai entendu et raconter des histoires, ce qui me donne l’impression que mon plus vieux métier est bien celui de conteuse !
Maintenant que je suis grand-mère et que j’ai pu admirer, au Nord, le soleil de minuit et, à l’Est, son lever sur la mer de Chine, je crois avoir acquis assez d’expériences pour accompagner des personnes dans leur développement personnel, ce que je fais avec les contes initiatiques qui sont de très bons guides sur ce long et beau chemin.
J’adore la musique, le chant, la danse et mon plus grand plaisir est sans doute de créer des spectacles « Conte et Musique » avec  Mady, Li Jing, Tshering, Alham, Vicente, Lucas ou Nancy. Non ! Mon plus grand plaisir est de voir le regard des enfants qui nous écoutent et qui voyagent avec nous sur notre tapis volant et, juste un peu au dessus d'eux, celui des adultes qui redeviennent comme des enfants en écoutant des musiques et des contes qui leur donnent envie d’être non pas riches ou puissants mais tout simplement dignes de la magnifique planète Terre que nous avons en partage !
J’ai commencé à conter très tôt puisque je racontais des histoires à mes poupées. Je pense qu’elles ont été un auditoire attentif mais que je me suis un peu améliorée depuis car, maintenant, j’ai beaucoup de plaisir à intégrer les réactions du public dans mes récits.
 Je suis passionnée par la diversité et aussi l’universalité de l’imaginaire des peuples, je souhaite que cette diversité soit préservée et j’espère convaincre de son importance  en contant des histoires qui nous viennent des cinq continents. Je choisis les contes de mon répertoire parmi ceux qui peuvent toucher tout un chacun par leur poésie, leur sagesse et leur savoir concernant  les rapports humains, les liens avec les règnes de la nature et la dimension spirituelle de la conscience humaine, toutes choses qui, à mon avis, sont universelles.
Pour bien raconter, il faut comprendre le sens profond de ce que l’on raconte, cela implique des choix  de vie qui me permettent de rester proche de la nature, de respecter un rythme qui laisse un grande écoute à l’imagination, à la vie intérieure. Je consacre beaucoup de temps aux enfants, aux amis, aux rencontres ce qui est une façon de rester en cohérence avec les beaux messages que transmettent les histoires que je raconte.
Je m’intéresse à la symbolique des contes, à l’anthropologie, à la pédagogie et aussi à l’écologie. Grâce à mes voyages et parce qu’en France nous avons encore la chance de pouvoir rencontrer des personnes riches d’autres cultures, je suis en contact avec des gens d’un peu tous les horizons, c’est ce qui me permet d’évoluer dans ma compréhension du monde.
Après avoir choisi les contes dont j’enrichirai mon répertoire, je les réécris toujours, et puis, je fais le travail de la conteuse  pour me les « mettre en bouche » et surtout dans le cœur, ce qui est le vrai sens de l’expression « savoir par cœur ». Ensuite, je les interprète à partir de ma p sensibilité, en espérant que ceux qui les écouteront pourront les mettre « dans leur baluchon » et qu’ils les aideront à tracer au mieux leurs chemins…
Comme les écrivains, les conteurs sont souvent des personnes qui ont fait toutes sortes de métiers, ce qui est une excellente façon de connaître ses semblables…Pour ma part, j’ai fait des choses aussi différentes que d’ encadrer des tableaux, peindre de la faïences, tisser et coudre des vêtements, accueillir et accompagner des enfants ou des jeunes en difficulté, monter des spectacles avec des comédiens amateurs, créer ou animer une bibliothèque, enseigner le français à des adultes ou des enfants étrangers, apprendre à lire et à écrire à des enfants français vivant en Chine et j’ai même vendu des pots sur le grand marché de Rungis ! Partout, j’ai entendu et raconter des histoires, ce qui me donne l’impression que mon plus vieux métier est bien celui de conteuse !
Maintenant que je suis grand-mère et que j’ai pu admirer, au Nord, le soleil de minuit et, à l’Est, son lever sur la mer de Chine, je crois avoir acquis assez d’expériences pour accompagner des personnes dans leur développement personnel, ce que je fais avec les contes initiatiques qui sont de très bons guides sur ce long et beau chemin.
J’adore la musique, le chant, la danse et mon plus grand plaisir est sans doute de créer des spectacles « Conte et Musique » avec  Mady, Li Jing, Tshering, Alham, Vicente, Lucas ou Nancy. Non ! Mon plus grand plaisir est de voir le regard des enfants qui nous écoutent et qui voyagent avec nous sur notre tapis volant et, juste un peu au dessus d'eux, celui des adultes qui redeviennent comme des enfants en écoutant des musiques et des contes qui leur donnent envie d’être non pas riches ou puissants mais tout simplement dignes de la magnifique planète Terre que nous avons en partage !